A trop fréquenter les arbres, je suis parti par les branches jusqu'à parfois me perdre dans les innombrables brindilles!
J'avais à peine quatre ans, nous faisions avec mes parents une excursion au large de la rivière Teka, dans le centre-ouest du Chubut, vers Arroyo Pescado. Nous descendîmes de la vieille voiture Ford, que conduisait, un proche de la famille, avec mes parents, mon frère et ma soeur. Soudainement, je suis attiré par un morceaux d'arbre qui me fascine, c'est juste un éclat d'araucaria, tranché de façon triangulaire par la hache d'un bûcheron. Comme mes parents et l'ami en question se disposent à reprendre la route, je me mets à crier de toutes mes forces:
"je veux ramasser et emporter cet éclat d'arbre!"
Mes parents essayent de m'en dissuader, trouvant sans doute bizarre et très capricieuse mon insistance pour quelque chose d'aussi "triviale"; je m' entète et me jette par terre, en m'agrippant au morceau du végetal et en trépignant , je verse des grosses larmes... et je finis par avoir gain de cause. Pendant des mois et même d'avantage, dans un coin de l'étagère de ma chambre, je regarde, je caresse, et je m'extasie de ce qui est devenu un sorte de fétiche. ou de mascotte.
"je veux ramasser et emporter cet éclat d'arbre!"
Mes parents essayent de m'en dissuader, trouvant sans doute bizarre et très capricieuse mon insistance pour quelque chose d'aussi "triviale"; je m' entète et me jette par terre, en m'agrippant au morceau du végetal et en trépignant , je verse des grosses larmes... et je finis par avoir gain de cause. Pendant des mois et même d'avantage, dans un coin de l'étagère de ma chambre, je regarde, je caresse, et je m'extasie de ce qui est devenu un sorte de fétiche. ou de mascotte.